Eh bien, il serait temps que je m'y remette. PS avant de démarrer : je suis fatiguée & il est possible que des mots s'inversent ou se remplacent, ou carrément même s'oublient. Si c'est pas injuste.
Bref par les temps qui courent (le but du jeu étant de caser "temps" dans toutes mes phrases on dirait ; mais je suis en mode automatique) Paris me manque un peu. En fait c'est le temps qui me manque : je ne l'ai plus ni pour lire, ni pour écrire, ni pour donner des nouvelles aux potos/potesses en terre cuite. Ni pour aller au ciné ni pour aller à des concerts. Ni même des expos, j'ai râté David Lynch à la fondation Cartier récemment pétant. STOP faut que j'arrête de me faire du mal en regardant tout ce qu'il y a en ce moment. A la place je vais goûter du vin avec le Mec_Plus_Ultra. Parfois on se cache derrière des ruelles de nuit & il soulève ma jupe. Ohoh. Je reclope mes Pink Elephant, ça va avec le retour en force de Raya. P'tite quéquette, non mais. "Dommage pour nous deux, je sens que ça va pas durer du tout avec ton mec". Ouep Jean-Jacques, & demain c'est le goudron & les plumes. "Tu viens dormir chez moi ?" Qu'est-ce que je vous disais ?
J'ai fait une semaine d'ascèse je suis contente de revoir la civilisation. Les grenouilles, les cygnes, les confitures, les fleurs, les cerises cueillies dans l'arbre & traîner en culotte dans le jardin, c'est sympa ; mais c'est d'autant mieux quand tu reviens à la pollution ensuite. En plus, en ville, y'a moins d'ARAIGNEES... & y'a le nouvel album de Jamie Cullum. & de Frigo (ne riez pas).

L'ouïe : Les grenouilles en rut. Au bord de la Seine, quand moi je veux dormir. Salopes.
Le goût : Le pain d'épice à la fleur d'oranger.
La vue : La prise de conscience est-elle libératrice ?
Le toucher : Je fume.
L'odorat : Ah ah. (blague d'initiés).

Musique : Picture of melancoly in Funambul, Frigo,
Free in Change of the century, Ornette Coleman.
Film : Les Tontons Flingueurs de Georges Lautner.
Livre : L'écume des jours de Boris Vian.
Envie : Le monde comme volonté & comme représentation, de... Schopenhauer. Je le surkiffe ce mec. Il est trop drôle (c'était pas sa volonté mais bon, tant pis pour lui).

...Ca n'me fait pas tell'ment rire... j'vois bien que j'l'aime plus qu'un p'tit peu... Ca je devrai pas le dire, car j'ai déjà un amoureux..." Les Elles, y'a un joli garçon, leur 1er album.

"Y'a un joli garçon... qui me trotte dans la tête...

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